Parfois je prends un peu de hauteur,
Je m'installe sur la mezzanine de mon bureau sauvage.
De là je vois mieux,
Les bateaux sur la Saône,les amis et les amoureux,
Les anciens, les nouveaux, les timides et les audacieux.
Les sportifs ou les flâneurs, les gens heureux au moins pour quelques heures.
Il y a les bêtes à poils, puis ceux à plumes
En amusant partage de ce lieu, et les cygnes qui s'attaquent aux pieds qui dépassent, faute de mieux.
Il y a les roues et les roulettes des vélos, skates et poussettes.
Tout ce monde juste au bord de ma ville qui se reflète.
Voilà
Un peu plus haut, pour voir un peu plus large le spectacle de la vie qui s'anime.
En attendant que le soleil, d'un poil plus près, trouve le contour des souvenirs qui s'impriment.